« La seule façon de lutter contre l’obscurité est de répandre la lumière » – Maître zen
Une année écoulée…
Il y a tout juste une année, je réalisais mon vision board* 2024. J’y déposais mes rêves : celui de rencontrer un partenaire de vie avec lequel cheminer ; celui de quitter mon appartement pour offrir à mes enfants un espace de vie verdoyant ; celui de rejoindre mes racines en venant vivre dans ce pays du cœur.
Aujourd’hui, c’est pleine de gratitude que je me retourne sur l’année écoulée…
En janvier, je rencontrais un homme merveilleux qui marche désormais à mes côtés, qui m’attend patiemment quand je me perds dans mes chemins d’obscurité, qui me ramène lorsque je m’égare. Un homme qui croit en moi, qui n’a pas peur du feu qui me consume parfois ; un homme qui respecte mes profonds besoins de liberté et d’espace. Un homme avec lequel je me suis unie cet été, créant à ses côtés, au milieu des montagnes, un moment suspendu d’amour partagé avec les proches si chers à nos cœurs.
En avril, je poussais la porte de cette merveilleuse maison, avec pour seul dialogue avec l’hôte qui m’a ouvert ce jour là un échange de larmes. Une évidence.
En juin, nous emménagions chemin des Pilotis, à deux pas de ce lac splendide, sur cette terre qui symbolise tant pour moi. Les enfants dans le jardin. Posés, enfin.
Enfin, fin décembre, je poussais les portes d’un refuge. Je croisais un regard qui m’a fait monter les larmes aux yeux. C’était celui-ci. Non, pas nécessaire de voir les autres. C’est lui. Evidence. Depuis, les caresses pleuvent vers ce nouvel arrivant de notre foyer.
Une année faite d’évidences. Ces évidences qui ouvrent le cœur, qui ne vous font vous poser aucune question, qui balayent les usages, qui se fichent des convenances. Ces évidences qui laissent passer en vous une vague de lumière qui souffle toutes les ombres.
Une année chargée si positivement que j’en ai occulté le temps nécessaire à sa digestion, naviguant comme à mon habitude sur l’autoroute de ma vie, bien souvent ventre à terre, m’amenant à l’épuisement à l’arrivée de l’automne. Workaholic. Adepte de la survie. Camée addicte au faire, dans l’incapacité de dire non à la moindre demande extérieure, me cachant derrière la chance inouïe que de pouvoir être passionnée par chacune des demandes qui m’arrivent, me cachant derrière le besoin de faire vivre ma famille, le besoin d’argent, la non possibilité de ne pas aider l’autre. Accro au remplissage du vide que je déniais… jusqu’à m’approcher trop près du mur et, par réflexe de survie, tirer la prise avant qu’il ne soit trop tard.
Pour quelles raisons attendre la dernière minute pour prendre soin de soi ?
Quel est le sens de cette course effrénée à l’argent, au temps, au développement ?
Telle fut la grande leçon de 2024 : la nécessité de ralentir. Arrêter de chercher ce puissant jaillissement qui me fera me sentir vivante en étant. M’apercevoir que les étincelles ne jaillissent pas. La lumière s’écoule là, lentement, en flot continu. Elle est le sang de mes veines, l’air qui pénètre dans mes poumons, la lymphe qui s’écoule. Elle est l’amour toujours présent dans mon être même lorsque je ne parviens plus à la contacter.
Et vous, à quoi êtes-vous accro ?
Quel vide cherchez vous à remplir ?
Quant à la lumière…
Ressentez vous la vôtre ?
Comment pourriez vous l’honorer et la vivre davantage ?
Que cette année 2025 vous permette de nourrir chaque jour votre lumière. Qu’elle éclaire les espaces sombres, les douleurs, les blessures. Qu’elle vous soulève et vous mette debout fièrement. Qu’elle vous accompagne dans la réalisation de vos projets les plus précieux. Puissiez vous l’alimenter toujours et vous y connecter chaque jour.
Aujourd’hui, je fais le choix de la lumière pour religion. Puisse t-elle me guider tout au long de cette année à venir et être le phare de mes nuits sombres.
A vous, chers lecteurs, une merveilleuse et très belle année 2025. Puisse votre lumière briller intensément. ☆
« Là où se pose mon regard,
que l’espoir renaisse et que la conscience s’établisse ;
Là où porte ma voix,
que refleurissent l’amour et la sagesse ;
Là où se pose ma main,
que recircule la vie abondante et généreuse ;
Là où je passe,
que le bonheur afflue ;
Là où je demeure,
que la vérité transparaisse ;
Là où je siège,
que la lumière soit. »
Avec tout mon amour,
Delphine
Musique : Les arbres de lumière – Michel Pépé
Photo : Souvenir d’un séjour en Valais, par Céline
*vision board : tableau de visualisation conçu pour vous aider à la réalisation de vos objectifs de vie