Liberté…

Epicurienne dans l’âme, profondément amoureuse de la vie, des humains et de leurs potentialités insoupçonnées, j’ai eu le privilège de vivre une enfance libre, passant le plus clair de mon temps dans les bois, les bottes de paille, l’innocence et les rires. J’ai grandi en gardant chevillé au corps cet optimisme et cette force de vie.

Les années passant, je me suis sentie après l’adolescence, de plus en plus enfermée. Enfermée dans le système scolaire puis professionnel, enfermée dans un appartement, dans un mariage, courant entre 2 enfants, 3 casseroles, 1 ordinateur et des dossiers en pagaille. Mon espace vital a fondu comme neige au soleil. Je me suis recroquevillée sans m’en apercevoir, jusqu’à ce que mon corps me lance quelques signaux d’alerte, signaux que j’ai entendus. J’ai agi. J’ai déconstruit, j’ai quitté, nettoyé, réaligné. Je me suis reconnectée à mon intuition, à mes tripes, à mon instinct. J’ai suivi ce qui me semblait juste et sauté dans le vide. Et… petit à petit… j’ai recontacté ce sentiment de liberté.

J’ai la chance d’être aujourd’hui entourée d’amis merveilleux, d’enfants formidables, d’un travail qui m’épanouit et de clients et patients auprès desquels j’apprends et je grandis chaque jour. Je suis épaulée par une équipe 5*, je développe des projets qui m’animent tous plus les uns que les autres. Je suis ébahie par les synchronicités, par la fluidité de la vie lorsque le chemin est juste, par les cadeaux que l’univers dépose sur mon chemin. Je me sens à nouveau profondément libre et je comprends que la plus grande prison est celle que l’on se construit.

Je constate quotidiennement que la majorité d’entre nous vivent emprisonnés sans même s’en apercevoir. Emprisonné par les choix que nous croyons faire librement alors qu’ils sont en réalité dictés par nos apprentissages, nos croyances, nos peurs, nos conditionnements. Enfermé dans la prison du Moi, de l’égo qui crie, du mental qui tourne comme une hélice et pilote l’être de sa toute puissante tour de contrôle.

La liberté est délicate, fragile. Lorsqu’elle est présente, elle se savoure, elle s’observe, elle se vit de l’intérieur, elle se ressent dans chacune de nos cellules. Elle permet de faire des choix conscients et éclairés en fonction de ce dont notre être a le plus besoin. La liberté amène à une grande résilience, à une acceptation de ce qui est, à une contemplation permanente intérieure et extérieure, à une observation qui ne cherche plus à agir ni à contrôler. Elle amène à une vie de pleine conscience dans le contentement des petits riens qui sont en réalité tout.

En cet été, je souhaite que chacun d’entre vous puisse ressentir cet élan de liberté en lui, ce souffle qui apaise, cet amour de la vie. Et… si vous avez besoin d’un appui temporaire pour vous aider, vous aider à ressentir qui vous êtes, où vous en êtes, dans votre corps physique, dans votre tête, dans vos émotions, dans votre vie, nous vous accompagnons avec plaisir sur ce chemin afin de vous faciliter la prise de conscience de ce qui est sous nos yeux mais que nous ne voyons plus.

« La liberté est un état d’esprit » – Une fois libre de ce qui nous enfermait, une fois sorti de notre bocal… tout n’est qu’une question de perception… il suffit de changer notre regard sur les choses pour voir la lumière que l’on ne voyait plus…

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Aux êtres libres et inspirants de mon chemin. A Marie, Emmanuel-s, Virginie, Aurélie…